Dans le domaine de l’architecture, la passerelle désigne un pont ou un passage aérien, réservé exclusivement aux piétons. Elle fait le lien entre deux endroits en enjambant, par exemple, une voie navigable (comme une rivière ou un canal), un axe de circulation ferroviaire ou une route.
Par ailleurs, la passerelle permet aux intervenants dans un chantier ou aux piétons (lors des travaux effectués sur la voie publique) de franchir en toute sécurité les tranchées aménagées temporairement. Elle doit être fabriquée à partir de matériaux antidérapants (par exemple une tôle larmée en alu), et équipée de garde-corps sur les deux côtés. Ce qui permet de garantir la sécurité des utilisateurs en évitant tout risque de glissement ou de chute.
En milieu industriel, la passerelle facilite l’accès à des zones situées en hauteur pour effectuer des activités spécifiques, telles que le rangement des articles dans l’entrepôt, l’entretien des machines et la supervision des lignes de production. Dans ce cas, elle peut remplacer la nacelle élévatrice et la plateforme en ciseaux. Fixe ou démontable, elle est souvent associée à une échelle à crinoline, intégrée directement à la structure de l’équipement.
La passerelle de franchissement, appelée aussi « saut de loup », assure l’enjambement sur tout obstacle de faible hauteur, comme les murets ou les canalisations. Elle peut être ajustée ou réglée en hauteur, grâce à sa platine, pour s’adapter aux différentes configurations ou au niveau d’obstacles. Elle dispose des accès à double ou à triple escalier et palier, en fonction des modèles. Selon les normes NF E 85 015 relatives aux escaliers, la passerelle de franchissement doit être pourvue de platelage antidérapant et des rambardes à hauteur de 1 à 1,10 m.
Les ingénieurs spécialisés dans la conception d’équipements d’accès en hauteur recommandent l’utilisation des matériaux solides et robustes, comme l’aluminium et l’acier (galvanisé ou inoxydable), pour la fabrication des passerelles.