Pour assurer au maximum la sécurité des ouvriers sur les chantiers ou dans d’autres situations amenant à travailler en hauteur, la loi intervient afin de fixer des règlementations visant à limiter les risques de chutes.
Les escaliers de chantier métalliques, bien que provisoires, doivent répondre à plusieurs normes françaises et européennes mais aussi à des dispositions spécifiques du Code du travail dans le but de prévenir des accidents sur le lieu de travail. Ces règlementations portent aussi bien sur la hauteur maximale ou sur l’inclinaison de l’escalier que sur leur fixation et les conseils concernant leur utilisation.
La norme NF EN 12811-1
Cette norme européenne s’exerce depuis Août 2004 et présente les dimensions à respecter pour des structures tels que les échafaudages et leurs accès mais aussi les impératifs liés à leurs installations afin de garantir la stabilité de l’équipement en toutes circonstances. La norme prévoit également divers calculs pour les équipements en fonction des matériaux dont elles sont constituées ainsi que les exigences relatives aux structures préfabriquées.
La norme NF EN 12811-2
Norme qui vient en complément de la norme précédente, celle-ci est également applicable depuis Août 2004 et s’intéresse plus particulièrement aux matériaux adoptés dans le cadre des équipements et travaux temporaires. Les fabricants de ces structures doivent se conformer à plusieurs contraintes pour la conception et l’assemblage et la durabilité des pièces afin de respecter un certain niveau de qualité et de sécurité.
La norme NF EN 12811-3
La norme européenne NF EN 12811 partie 3 met l’accent sur les étapes à suivre afin de tester la solidité et la stabilité des installations temporaires non-mécaniques sur les chantiers. Cette norme fournit également le document relatif au diagnostic de sécurité des équipements.
La norme NF P93-522
Applicable depuis Mai 2002, cette norme française reprend les principes généraux définis par les normes européennes vient spécifier et compléter les attentes en matière de stabilité, de solidité et des tests à effectuer pour assurer la prévention des accidents depuis les hauteurs, notamment les chutes dans les escaliers de chantier.
Ainsi la norme émet quelques exigences dont :
- La hauteur maximale d’un escalier de chantier est de 24 mètres au-dessus du sol, l’escalier ne donc pas compter plus de 25 marches entre deux paliers.
- La base de la structure doit être réglable afin de s’adapter à différentes hauteurs de niveaux.
- Les produits doivent répondre aux règles que d’identification, de marquage et de traçabilité.
- L’escalier de chantier doit être fixé en conformité avec les mesures de sécurité, c’est-à-dire qu’il doit être calé de manière à proscrire tout risque de vrillage de l’équipement et doit être fixé à ses extrémités grâce à une technique de brochage.
Un garde-corps rampant doit être installé pour faciliter les montés et les descentes des ouvriers mais aussi leur fournir une plus grande sécurité.
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